Prise de tête

J’ai souvent lu des histoires de fumées bleues, de caféine qui gonfle le coeur. Je passe ce dimanche sur mon balcon, ville pluvieuse ; il fait jour depuis pas si longtemps, j’ouvre une bière et m’arrache la gorge avec une cigarette. Je pense à l’Inde, trois ans presque que je ne pense qu’à ce pays et autant sans nicotine.

S. décide de déménager son ampli de guitare. Il a besoin d’une prise multiple. J’en pointe une qui traîne et ne sert à rien, il répond que c’est celle du barbeuc. Je ris car on dirait qu’il parle d’un proche, et puis sa tendre phrase : “oui, enfin, avec le nouvel habitant qui va arriver, va bien falloir faire de la place dans la chambre”.

On a besoin de prises supplémentaires, quoi.

Pourquoi l’Inde encore et la cigarette de nouveau, à l’aube de cette nouvelle famille ?