Plus tout à fait l’aube, pas encore la guerre

Je me souviens des dégoûts qu’on avait, à la sortie de l’enfance, de tous ces grands sans lueur ni rêve qui nous assommaient d’interdits. On les trouvait d’un fade sans nom, on crachait sur leur vie sans saveur et on jurait, avachis dans une piaule à fumer nos premières cigarettes que jamais, jamais nous ne […]